C’est un changement majeur : pour lire la propagande électorale des candidats, les électeurs n’auront donc le choix que de se connecter à Internet ou d’aller en mairie, en préfecture ou en sous-préfecture consulter les documents.

Si d’après les motifs invoqués, celui de « mieux maîtriser les coûts liés à l’organisation des élections » peut être compris au regard du gaspillage engendré par les retours de documents, en revanche, bien peu convaincant est l’argument annoncé « d’assurer un meilleur accès à la propagande électorale en élargissant ses modalités de diffusion ».

Affirmer  ainsi que la suppression de l’envoi aux électeurs de la propagande électorale est « un élargissement des modalités de diffusion » est pour le moins hardi !

Le Conseil d’administration de l’UDESR demande donc instamment que cette disposition soit rapportée au moins pour les professions de foi et qu’une initiative identique pour l’avenir face l’objet d’une plus grande préparation  afin de permettre un égal accès à l’information pour l’ensemble des électeurs ne serait-ce qu’en permettant à ces derniers de pouvoir faire le choix d’obtenir ces informations uniquement par internet.