Dans une intervention effectuée à l’Assemblée Nationale le 24 mai, l’élu a évoqué le passage d’ « environ 250 camions par jour à minima » à proximité de villes très peuplées, comme Franconville. Alors que le remblaiement des 113 hectares doit se faire « avec des matériaux inertes collectés sur des chantiers jusqu’en 2029 », il est revenu sur la création d’une bretelle dédiée sur l’A15, approuvée par l’Etat. « Sauf que cette bretelle est absente de l’enquête d’utilité publique et que son financement n’est toujours pas clairement identifié », s’est inquiété Gérard Sebaoun, avant d’ajouter : « Cette bretelle nous apparaît vitale pour assurer la cohérence du projet ». L’élu a donc souhaité savoir si l’Etat « reste bien porteur de ce projet de raccordement et, si oui, sous quel délai et selon quelles modalités financières ».
Si le secrétaire d’Etat assure que ses services « se sont prononcés favorablement sur l’opportunité de réaliser cet aménagement sur l’autoroute A15 et ont données leur accord à la poursuite des études », il a en revanche écarté la possibilité d’une participation financière de l’Etat. S’agissant d’un « projet tiers sur le réseau national, non nécessaire à celui-ci», Alain Vidalies a rappelé que la charge de son financement pèse sur le demandeur, c’est à dire l’exploitant.
Pas de quoi rassurer l’élu : « J’ai quelques difficultés à penser qu’il va se précipiter à ce financement », insiste-t-il.