Drôle de leçon
Voici quelques semaines, Nicolas Sarkozy croyait sans doute créer l’événement, en remontant sur scène pour son vrai faux retour. Beaucoup de Français, l’ont regardé goguenards, il faut dire qu’ils connaissaient la chanson, ils l’ont entendu en boucle pendant cinq ans !
Que dire de cet ex- président qui, après avoir mis la France en faillite, a mis son propre parti en péril ? Il s’est toujours cru au dessus des lois pendant son règne, et n’a jamais voulu d’une justice indépendante du pouvoir. Dès l’annulation de son compte de campagne présidentiel, par le conseil constitutionnel, dont 7 membres sur 9 ont été désignés par la droite, et toujours égal à lui même, il s’en est pris à cette haute instance de notre république. Pourtant il savait que son compte de campagne électoral était illégal, et la fraude caractérisée par un net dépassement du plafond, mais voila, il croyait en sa réélection et modifier la loi comme Berlusconi. La sanction a été de quelques 11 millions d’euros, à rembourser aux banques par l’UMP qui avait cautionné l’emprunt du président candidat. Par distraction sûrement, les juges ont oublié de sanctionner le responsable, comme le voudrait la loi, d’un petit million d’euros sur ses propres fonds.
L’histoire ne s’arrête pas la ! Drapé dans sa légitimité usurpée, de victime d’un système qu’il a lui-même présidé, il demande à ses braves militants UMP de l’aider à rembourser les banques. Après tout pourquoi pas, cela sert aussi à ça les vrais amis. Le hic, c’est que ses amis seront indemnisés aux deux tiers de leur petit présent à l’ex, au moment des prélèvements de 2014
La morale de cette histoire c’est qu’en plus de retourner la situation à son avantage, il réussit à se faire payer 6,6 millions d’euros par ceux- la même qu’il a trompé. Et oui, ça marche comme ça, à l’UMP, grand donneur de leçon, mais grand trompeur au fond.