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La Rose dans la vallée
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16 octobre 2012

Profession de foi de Emmanuel Maurel

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Un parti fort, un parti fier, un parti libre !

Un premier secrétaire militant !

Jeudi dernier, les militants socialistes ont démenti tous les pronostics. A ceux qui voulaient faire de notre congrès un «non-événement», ils ont offert un beau témoignage de vitalité. La diversité du PS s’est exprimée. C’est bon pour la gauche, c’est bon pour le pays.

Téléchargez ici la profession de foi au format PDF

Avec d’autres, je suis fier d’avoir contribué à réveiller le congrès ! Nous avons mis les débats sur la table, pas sous le tapis. En liberté, autour des 5 motions présentées, les militants ont rappelé que l’unité, ce n’est pas l’unanimisme. 

C’est maintenant l’heure du choix du premier secrétaire. En présentant ma candidature, je veux permettre à toutes les militantes et tous les militants d’être acteurs du changement.


Au pouvoir, rien ne serait pire qu’un parti «fermé pour cause de gouvernement». Le PS a un rôle décisif. Les militants doivent aider le gouvernement à tenir bon. Ils doivent être des éclaireurs enthousiastes, défrichant les nouveaux chemins pour construire une société plus juste.

Je veux être un premier secrétaire militant. Porte-parole des socialistes aux côtés du Gouvernement et du Président pour rappeler l’idéal qui nous a portés au pouvoir.

Etre un premier secrétaire militant c’est représenter notre parti sur la scène internationale et au sein du PSE pour défendre haut et fort la création d’une Europe sociale et politique.

Etre un premier secrétaire militant c’est être l’animateur d’une équipe paritaire représentant le Parti dans sa diversité, garant de son unité.

MES 15 ENGAGEMENTS
POUR UN PARTI FORT


Un parti mobilisé et au coeur de la gauche

1 Le parti doit relayer la politique gouvernementale. Il doit aussi mobiliser notre camp social pour peser dans le rapport de forces. Lançons dès aujourd’hui trois grandes campagnes : le droit de vote des étrangers, la loi contre les licenciements boursiers, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
2 Rien de grand dans notre pays n’est possible sans l’unité de la gauche. Face à la droite et à l’extrême droite, notre Parti doit être l’acteur du rassemblement de la Gauche et des écologistes. Instaurons un comité de liaison régulier avec les autres forces progressistes pour échanger sur les sujets d’actualité, proposer des réformes pour la deuxième moitié du quinquennat, mais aussi préparer les prochaines échéances locales. Des assises de la transformation sociale seront organisées en amont des échéances de 2014 et de 2015.
3 Notre présence dans le mouvement social, sur le terrain est une nécessité pour trouver les complémentarités indispensables entre l’initiative associative, syndicale, citoyenne et l’action politique.
4 Il n’y a pas de parti fort sans synergie avec les syndicats de salariés. Je propose de redonner au secrétariat national aux entreprises une place majeure dans notre organisation.

Un parti de débat et de conquêtes

Le temps du parti n’est pas celui du gouvernement. Notre rôle n’est pas seulement de veiller à la bonne application des 60 propositions. Nous devons préparer l’avenir, inventer les grandes réformes de demain.
5 Des grandes conventions sur des sujets essentiels : l’Europe, la transition énergétique, la révolution fiscale, seront organisées, avec droit d’amendements pour les militants.
6 Nous devons faire vivre la discussion sérieuse et approfondie. Les conseils nationaux expédiés en deux heures un jour de semaine en fin d’après-midi, ce n’est plus possible. Le Conseil national est le parlement du Parti socialiste. Il doit devenir un lieu de débat et d’orientation. Je propose qu’il se réunisse régulièrement dans nos régions et que les militants puissent y assister.
7 Il n’y a pas de grand parti sans un lien fort avec le monde intellectuel. Donnons toute sa place au laboratoire des idées, et dotons l’OURS et la Fondation Jean-Jaurès des moyens nécessaires à leur rayonnement.
8 Les conquêtes sont celles des idées et des urnes. Dès la fin de l’année le PS doit accompagner les fédérations dans la définition d’une stratégie de conquête pour préparer les échéances locales de 2014 et 2015.
9 Cette conquête nous devons la construire également avec nos partenaires à l’échelle européenne. Face à l’offensive «austéritaire» qui frappe l’Europe, nous devons en urgence amplifier nos partenariats politiques avec les forces de gauche européenne.

Un parti fraternel, solidaire, un parti d’éducation populaire

10 La convivialité n’est pas un vain mot. Nous sommes heureux d’être un collectif uni par un même idéal. Il faut multiplier les occasions de retrouvailles, les moments de camaraderie.
11 Face à la crise notre parti a besoin d’être fort. Il est temps de lancer la grande campagne d’adhésion. La mobilisation des 800 000 électeurs aux Primaires citoyennes qui ont souhaité rester en contact constitue notre priorité.
12 Le parti socialiste est fort de ses militants. Mais pour militer, toutes les sections n’ont pas les mêmes moyens. Les socialistes ont fait de la justice territoriale une exigence. Il faut la faire vivre entre nous en mettant en place des règles transparentes de péréquation financière.
13 S’il veut jouer son rôle, le parti doit aussi reprendre son rôle d’éducateur, pour mener la bataille culturelle. Je sais le besoin de formation de tous les camarades. Je mettrai en place «l’Ecole du Militant », prolongement de l’université permanente décentralisée.

Un parti rénové

14 Je ne laisserai rien passer sur la parité ni sur le non cumul des mandats, sans attendre une né-cessaire loi en 2014. Le cumul des fonctions et des responsabilités c’est aussi celui des maires / secrétaires de section, des députés ou des présidents de conseils généraux / premiers fédéraux. Je propose de l’interdire.
15 Notre organisation doit permettre une consultation permanente des militants et des fédérations. L’hebdo des socialistes doit présenter le travail de tous les militants et plus seulement celui de la direction.

OUI, le rôle du PS est d’être le Parti du socialisme et le Parti des socialistes.
Nous ne sommes pas une courroie de transmission. Nous ne sommes pas un parti de supporters. Nous sommes beaucoup plus que cela. Nous sommes le Parti Socialiste : fort contre la crise, fier de ses valeurs, libre dans ses choix.


Je veux mettre la force de l’idéal et les forces des militants au service du succès de la gauche au pouvoir. C’est cela le rôle du Premier Secrétaire du Parti Socialiste. A jeudi !

Emmanuel Maurel
Agé de 39 ans, je suis membre du Parti depuis 22 ans déjà. Enseignant, J’habite et milite dans le Val-d’Oise.
Conseiller municipal dans l’opposition, je suis également vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des questions d’emploi, de formation professionnelle et d’apprentissage : une priorité pour les socialistes, surtout en ces temps de crise.
Depuis quatre ans, je suis Secrétaire national du Parti auprès de Martine Aubry : à ses côtés, j’ai eu la chance de préparer à la fois l’université permanente et l’université d’été du PS à La Rochelle.
Un parti fort fait le pari du débat avec la société civile, le monde intellectuel et le mouvement social, un parti fort croit en l’importance de la formation des militants.

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