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La Rose dans la vallée
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30 janvier 2014

Tarification sociale des transports pour les sans-papiers : la droite décomplexée prend le métro

Communiqué du groupe socialiste au Conseil régional d'Île-de-France

Aujourd’hui, la représentante de la droite francilienne a suggéré dans les médias d’exclure les étrangers sans papiers de la politique de tarification sociale des transports mise en œuvre par le STIF.

« Comme à son habitude, la présidente du groupe UMP à la Région Île-de-France prend des libertés avec les faits et brandit des chiffres erronés. Le fait que cette « filloniste » faisant figure de modérée au sein de son parti  adopte un discours aussi droitier est plus inquiétant » souligne Guillaume Balas, président du groupe socialiste au Conseil régional d’Île-de-France.

Tout d’abord, Valérie Pécresse oublie de préciser que l’UMP s’est exprimée en 2012 en faveur de la reconduction des politiques régionale de tarification sociale dans les transports dont bénéficient 600 000 Franciliens. L’entendre dénoncer aujourd’hui une des dispositions de cette politique de tarification est pour le moins surprenant. Le « Errare humanum est » proposé en séance par la présidente du groupe UMP pour justifier ce revirement de fond est un peu court.

Par ailleurs, Valérie Pécresse avance le chiffre de 125 000 étrangers en situation irrégulière bénéficiaires de la CMU-C  et de l’AME et donc de la tarification sociales des transports introduite par en 2004 par le gouvernement Raffarin. Ce chiffre lui permet, par un calcul sommaire, d’aboutir à un coût « probable » pour la Région de 80-100M€ par an. Las. L’ensemble des bénéficiaires, y compris les membres de leur famille, ne dépasse pas 110 000 personnes pour un coup global de 10M€ par an à la Région. On est donc loin du compte. Mais la réalité importe-t-elle à cette ancienne gaulliste qu’est Valérie Pécresse.

Pour Guillaume Balas, « Cela fait quelques mois que la droite régionale nous a habitué à une opposition bien particulière : une opposition qui préfère s’exprimer dans la presse plutôt que de débattre dans les instances régionales.  Une opposition qui fait délibérément le choix d’alimenter les fantasmes et la « théorie du complot », dénonçant des scandales imaginaires chaque semaine, chiffres approximatifs à l’appui. Une opposition qui fait preuve d’un cynisme absolu en dénonçant aujourd’hui des politiques régionales qu’elle a votées hier. Une opposition qui, en se ralliant ainsi à la préférence nationale défendue par le FN, tourne le dos aux valeurs républicaines. Une opposition qui se « copéise », se « buissonise » à l’approche des échéances électorales. Une opposition qui prend le risque en plus de diviser les Franciliens, de se diviser durablement entre républicains et « décomplexés ». »

Contact presse : Benjamin

 

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