Par michelfrancaix.fr

Oui, je l’affirme je suis un réformiste qui s’assume, un républicain qui ne transige pas. En ces temps de cacophonie où l’on entend tout et n’importe quoi, je garde la nuque raide et continue à me battre pour ce que je crois juste.

Car qui sont les oracles médiatiques, aujourd’hui ? Le FN et Mélenchon.

La montée du FN n’est jamais neutre, c’est la venue du France qui se rabougrit sur des concepts de xénophobie et de peur. Le FN fait sien, les thèmes à la mode d’identité nationale, d’immigration, de repli sur soi. Ce n’est que par la force des idées que la «  Lepénisation » des idées sera éradiquée. Il faut parler à la population des campagnes et des banlieues, soulager les angoisses et écouter les attentes. J’en fais mon combat quotidien, c’est mon rôle d’élu d’écouter, d’expliquer, de rassurer.

Et puis, il y a Mélenchon, napalm médiatique qui ne peut s’empêcher de se déverser. Une caricature qui use d’un langage qui exclut. Laissez-moi verser une larme sur tout ce talent gâché au service d’un égo boursouflé !

La France vaut mieux que ces deux extrêmes et il faut trouver les mots, car bien-sûr le tissu collectif se déchire, les inégalités sont criantes, les souffrances individuelles sont multiples, l’état semble atone et le sentiment d’abandon grandit.

Et tout le monde impute cela à la crise, hors pour moi, il n’y a pas de crise au sens médiatique du terme, mais un changement du monde. Il faut assumer la mutation, accompagner la transition. Tout changement de peau s’accompagne de douleurs mais c’est pour aller vers une renaissance.

Je crois en cette renaissance, au choc psychologique, je crois à la France des solutions à la France de l’imagination, de la créativité, du dynamisme. Je crois en une nation innovante et inventive. Il ne faut jamais laisser le pessimisme de l’intelligence, l’emporter sur l’optimisme de la volonté.

Il faut débloquer notre société asphyxiée, réintroduire le sens du long terme, dire non à la dictature de l’urgence, à l’ébriété technologique qui nous piège, à la simplification qui nous nous enferme. Il faut prendre de la hauteur, voir loin, voir grand, voir courageux.

Mais voilà, nous ne souffrons pas d’un excès de personnel politique, mais bel et bien d’un excès d’égo et d’ambitions personnelles. La carrière d’un homme est courte, l’histoire d’un pays est longue.

Alors aujourd’hui, disons non à la France qui s’étiole et se rabougrit disons oui à la France qui avance et brûle les étapes !